Après le baccalauréat, des bacheliers sont confrontés aux difficultés de choix de filière pour les études supérieures. Le pédagogue Djimrassem Thalès leur conseille d’avoir des connaissances larges de chaque filière avant de choisir.
Selon le pédagogue, de manière globale, le résultat du 1er tour du baccalauréat est satisfaisant, car le pourcentage en dit mieux. Ce taux de réussite relève du fait que l’année qui vient de finir n’a pas été trop perturbée comme les années précédentes. “En ce qui concerne la question des filières, la première des choses est que les bacheliers soient suffisamment informés par rapport aux offres de formations, que ce soit au niveau de N’Djamena ou encore à l’extérieur dans les différentes structures de formation. Il faut choisir les filières en fonction des connaissances de ce qu’on pourra faire”, explique-t-il.
Djimrassem Thalès affirme que le travail d’orientation doit être fait normalement dans les institutions de formation supérieure, les rectorats doivent mettre à la disposition des bacheliers avant le recrutement à l’université des informations de manière générale. Et aussi les conseillers d’orientation doivent également faire leur travail en donnant des informations pour que les bacheliers ne se désorientent pas.
“Soyez réaliste par rapport à votre dossier scolaire. Nombre de formations, y compris sélectives, sont accessibles avec un dossier moyen. Il vaut mieux demander une formation moins prestigieuse, mais qui vous convient néanmoins, dans laquelle vous aurez plus de chance d’être admis, que d’être refusé sur vos premiers choix. À défaut de trouver les conseillers d’orientation, il faut parfois trouver les personnes qui exercent un métier que vous désirez directement pour en discuter avec lui et avoir des notions sur les atouts des filières”, conseille le pédagogue Thalès.
Il poursuit en ces termes : ” Réfléchissez soigneusement à ce que vous aimez et qui vous motive, tant dans les matières enseignées que dans vos activités personnelles. Il faut que les jeunes bacheliers tiennent compte de leur acquis intellectuel, compétences avant d’aller à l’université”.
“Cherchez ce qui vous motive. C’est l’étape numéro 1, peut-être la plus difficile pour ceux qui n’ont aucune idée. Vérifiez les débouchées, trouvez les études qu’il vous faut : celles dans lesquelles vous allez réussir”, conclut-il.