Au quatrième jour de la grève des étudiants de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), pour revendiquer des arriérés de bourse, le mot d’ordre est suivi. L’administration de l’institution appelle au dialogue.

C’est un calme olympien qui règne dans les locaux de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), situés au quartier Ardep-Djoumal, dans le 3e arrondissement de N’Djamena. Les salles de classe sont fermées. Cependant, les bureaux sont ouverts ; par manque d’énergie ou de panne du climatiseur, certains administrateurs se regroupent sous les neems. Par endroit, l’on entend des sifflements des oiseaux.

Au quatrième jour de cette grève d’une semaine, pour revendiquer, selon le rapporteur des délégués de l’INJS, Djedouboum Bondjidjé, le versement de 5 mois d’arriérés de bourse pour les étudiants du niveau 2, et 1 mois pour ceux du niveau 3, les activités académiques sont au « point mort ».

Lire aussi : Les étudiants de l’INJS en grève d’une semaine

La nouvelle équipe dirigeante l’admet. «  Pour l’instant, durant la semaine, les activités académiques sont au point mort. J’ai pris la tête de l’INJS hier à 14h. Nous avons eu des informations par rapport à la grève des étudiants. Il y a des arriérés qui se sont élevés à quelques mois pour certains et à un mois pour d’autres. D’aventure on va avoir une rencontre avec les concernés pour comprendre où se situe le niveau des arriérés de tout un chacun, où se situe le blocage. D’abord, il faut prôner le dialogue », confie le nouveau directeur général, Mbainodjiel Djangtoloum.

Le directeur général de l’INJS, Mbainodjiel Djangtoloum

Il dit être confiant pour une reprise prochaine des activités. « Mais, j’espère que solution va être trouvée. J’appelle à la conscience des étudiants pour leur formation. C’est une formation professionnelle et cela va dans leur intérêt. Qu’ils prennent leur mal en patience », moralise-t-il.