En sept mois de service, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, a pris neuf décisions majeures pour donner une nouvelle image à la capitale.

Le 4 juin 2021, la mairie centrale a interpellé les propriétaires des agences de voyage interurbain sur le stationnement des bus. Pour rendre la circulation fluide, elle a interdit le stationnement des bus commerciaux sur les voies publiques.

Le 4 juin toujours, la mairie centrale a mis fin aux commerces sur les voies bitumées et non bitumées. Elle a indiqué que ces pratiques influencent la circulation routière dans la ville.

Le 11 juin, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun a interdit la circulation des véhicules gros porteurs qui ont subi une modification de leurs carrosseries dans la ville de N’Djamena. Le document a mentionné que ces véhicules ne respectent aucune norme de conception. Ils doivent être retirés de la circulation.

Le 11 juin toujours, le maire Ali Haroun a constaté la présence des motos tricycles (Rakcha) dans la circulation. Il a appelé à l’interdiction de circulation de ces engins. D’après lui, les seuls moyens de transport en commun à NDjamena autorisés sont les minibus, taxis et moto-taxis.

Au mois d’août, la mairie centrale a remarqué la coupe abusive des arbres dans la forêt de Toukra. S’inscrivant dans la logique de protection de l’environnement, elle a indiqué que toute personne qui s’adonne à cette pratique sera sévèrement sanctionnée.

Le 26 août, le chef des entités communales a adressé un communiqué à l’endroit des propriétaires des bétails qui laissent leur animaux divaguer sur les voies publiques. Le maire de la ville a décidé d’interdire l’élevage dans le périmètre urbain. Une mesure prise pour éviter des accidents.


Le 1er octobre, la mairie a communiqué le résultat de son constat face aux constructions des latrines sur les accotements des voies publiques. Selon elle, ces latrines dégagent des odeurs nauséabondes et peuvent être sources de maladie. Elle a interpellé les propriétaires à revoir la position des latrines. Un délai d’un mois leur a été accordé.

Le 11 novembre, le maire Ali Haroun a interpellé les vendeurs de pain. Il a indiqué que pour préserver la santé de la population, le pain doit être vendu dans les kiosques bien fermés. Dans le même sens, le document a mentionné qu’il est strictement interdit de vendre du pain dans les conditions inappropriées.

Le 15 novembre, Ali Haroun s’attaque aux vendeurs d’eau minérale dans les emballages en plastique. Il a interdit la vente de ces eaux à NDjaména. Pour lui, ces emballages sont, après consommation, jetés dans la nature créant ainsi une pollution de l’environnement.

Pour rappel, Ali Haroun a été désigné maire de la ville de N’Djamena le 16 avril 2021. Sa nomination est intervenu à la suite d’une session extraordinaire tenue par la commune.