Réuni en sa séance extraordinaire le 26 mai, le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad (Set) s’est penché sur les arrestations des leaders de Wakit Tamma après la marche anti politique française du 14 mai et en marge de laquelle des casses ont eu lieu. Si leur libération n’est pas accordée, le Set menace de réagir vigoureusement.

Le Set condamne avec la « dernière énergie » ces arrestations « arbitraires ». Attirant l’attention du gouvernement sur un risque de perturbation des examens et concours qui se pointent à l’horizon, le syndicat demande leur libération « immédiate ». Une telle mesure permettrait, selon le Set, de restaurer la paix sociale nécessaire pour le bon fonctionnement du système éducatif.

Par ailleurs, le Set demande à ses militants de vaquer normalement à leurs occupations et de demeurer mobilisés et vigilants pour des actions de « grandes envergures » en cas de non satisfaction de cette demande.