Le gouvernement tchadien et le Fonds international de Développement agricole (Fida) sont en atelier ce lundi 3 avril 2023 pour évaluer la mise en œuvre de la revue à mi-parcours du cadre d’option du Fida au Tchad (RB-COSOP 2020-2025).  

Trois ans après son élaboration, le programme d’option stratégique pour le pays (COSOP) pour la période 2020-2025 est évalué conjointement par le gouvernement tchadien et le Fida.

Il s’agit d’un programme de coopération élaboré en 2019 qui définit les investissements prioritaires à financer par le Fida au cours des six années au profit des populations rurales pauvres du Tchad.

Grâce au programme de coopération avec le Tchad, le Fida alloue un portefeuille constitué actuellement de trois (3) projets actifs à savoir : le Projet de Renforcement de la Productivité des Exploitations Agropastorales Familiales et Résilience (RePER), le Programme régional conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changement climatiques au Tchad (SD3C) et Projet de Renforcement de l’innovation dans l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes et femmes au Tchad (RENFORT) entrée en vigueur le 09 janvier 2023 et dont le lancement officiel est prévu pour demain mardi 04 avril 2023.

L’objectif global du COSOP 2020-2025 est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’accroître les revenus des populations pauvres ; rurales pauvres et de créer des emplois, notamment au profit des femmes et des jeunes, en renforçant la résilience des systèmes agricoles et alimentaires face aux chocs climatiques, socioéconomiques et sécuritaires.

Sur la base des évaluations indépendantes conduites par le Fida en accord avec le gouvernement du Tchad, il est établi que les résultats de l’exécution des projets et programmes issus du Programme d’options stratégiques pour le pays 2020-2025 a contribué à améliorer les conditions de vie des ménages ruraux pauvres.

« Les changements positifs concernent, notamment : l’alimentation, la nutrition, les revenus, les actifs ainsi que les productions agricoles, les biens et services de base, etc. » apprécie le coordonnateur du projet Reper, Abdoulaye Mahamoud Labid.