Après l’ élimination des préliminaires de la coupe d’Afrique 2023, le footballeur international Esaie Djikoloum, estime qu’il faut s’assoir pour identifier le vrai problème qui mine le football tchadien.


Le sport en général au Tchad et le football en particulier, n’est pas une priorité pour les plus hautes autorités. Pourtant, le football est un sport qui unit le peuple, Dans un pays comme le notre, nous n’avons aucune école de football qui fonctionne normalement” affirme le footballeur international.


Pour lui, il faut une formation à la base pour détecter des bons joueurs. Aussi il faut des installations qui répondent aux normes internationales comme ont le fait sous d’autres cieux.
Si le football tchadien est une personne, elle serait déjà à l’agonie. Rien ne va. En football, il n’y a pas de ”à peu près”. Soit c’est ça ou ce n’est pas ça. Ici au pays, nous faisons le contraire des choses. Nous ne faisons rien, mais nous attendons des résultats en retour. “Les deux derniers matchs de Sao, en disent tout. Il y avait l’engouement, Notre équipe nationale doit disposer d’un bus VIP. C’est l’image du pays, et on ne doit pas la salir“, dénonce-t-il.
Comme solution, il suggère la réouverture de l’académie de farcha, la relance du championnat national qui va sûrement attirer les managers pour détecter des talents. l’État doit négocier avec des grandes firmes pour sponsoriser les différents clubs du pays.
Esaie Djikoloum conclu en ce terme” Pour ma part, nous devons faire une table ronde, identifier le véritable problème qui mine le football tchadien et tous ensemble, nous allons trouver la solution et développer notre football. Aimons la chose et mettons les moyens, et le reste viendra tout seul. Mon rêve, c’est de voir les couleurs du pays, flotter lors d’une coupe d’Afrique des nations


Dangourbe Yves, Stagiaire.