Dans son rapport de synthèse, le sous-comité thématique n°3 du Comité d’organisation du dialogue national inclusif (Codni), qui a pour thème ‘’droits et libertés fondamentales’’, recommande notamment l’alternance au pouvoir, dans son chapitre ‘’démocratie et citoyenneté’’.

Avec l’avènement de la démocratie en 1990, le peuple tchadien avait cru aspirer enfin à une véritable instauration de la démocratie et de la paix et surtout à une jouissance de ses droits et libertés fondamentales.

Malheureusement, observe le sous-comité thématique n°3, le pays n’a cessé de connaître des moments d’instabilité fait des rébellions, des conflits intercommunautaires, etc. ‘’Bon nombre de Tchadiens se retrouvent persécutés à cause de leurs choix et leurs différences politiques ou idéologiques. Il en est, ces derniers temps, de l’usage excessif et aveugle du gaz lacrymogène contre leurs personnes, leurs installations et leurs voisinages. Des cas de pertes en vie humaine, suite à l’usage excessif d’armes de guerre et de balles réelles, sont aussi à déplorer’’, retrace le rapport.

De plus, rappelle le sous-comité, les conditions d’organisations des échéances électorales, depuis 1996, ont toujours fait l’objet de contestations par les partis politiques d’opposition et les organisations de la société civile. Les expériences passées, ont montré que les conditions d’organisations des élections au Tchad, sont entachées de multiples irrégularités, relève-t-il.

Pour repenser la démocratie au pays, le document recommande la promotion de l’alternance au pouvoir ; le respect de la laïcité de l’Etat à tous les niveaux ; l’ Intégration les Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le processus électoral (distribution des kits complets dans les bureaux de vote) ; la mise en place d’ organe de gestion des élections véritablement indépendant, soumis au contrôle citoyen, pour garantir la transparence des opérations électorales ; la libéralisation de la diffusion des résultats des élections dans les bureaux de vote.