Le comité technique de pilotage du rapport d’études préliminaires du projet de prolongement de la ligne ferroviaire Tchad-Cameroun se réunit du 30 au 31 mars par visio-conférence.
Selon le directeur de l’Office national des chemins de fer et membre de ce comité, Djikoloum Miaoudou, cette étude préliminaire va permettre aux gouvernements tchadien et camerounais d’avoir sous la main un document fiable. « Maintenant, tous nos partenaires demandent si nous avons des études de faisabilité », dit-il.
A ce jour, trois tracés sont en discussion entre les partenaires. Il s’agit de N‘Gaoundéré-Moundou-N’Djaména ; N’Gaoundéré-Léré-Figuil-Pala-Kelo-N’Djaména ; N’Gaoundéré-Garoua-Figuil-N’Djaména. « C’est aux politiques de prendre plus tard la décision pour dire soit on les met ensemble, soit chacune sera construite différemment, en fonction de sa rentabilité », précise-t-il.
Dans la planification ferroviaire du Tchad, il y a trois corridors. Le premier : depuis le port de Douala jusqu’à N’Djaména ; le deuxième, de N’Djaména jusqu’au port Soudan ; et celui du G5 Sahel. Les deux derniers disposent des études de faisabilité, informe Djikoloum Miaoudou.
Dans les discussions, les différentes parties ont insisté sur la décente sur le terrain du consultant du projet pour toucher du doigt les contraintes ; proposer des pistes de sorties ; et, au final, « optimiser » le coût final de ce projet.
Plusieurs rencontres sont prévues pour finaliser ce rapport d’études préliminaires. Il sera déposé auprès des deux gouvernements en mars 2023. « Rien a encore été décidé », insiste le directeur de l’Office national des chemins de fer.