Le projet de renforcement de la résilience des communautés locales face aux impacts du réchauffement climatique au Tchad (PRRCL) a lancé un atelier sur la validation d’une base de données sur les organisations des jeunes et femmes, ce mardi 15 février.
L’objectif de l’atelier est d’unifier et développer l’accessibilité des données (validées par le comité technique) sur les organisations féminines et celle des jeunes impliquées dans le domaine du changement climatique. De manière spécifique, il s’agira de :
- faire un état des lieux des données existantes au secrétariat permanent des organisations non gouvernementales et affaires humanitaires (SPONGAH) et ceux ayant déjà travaillé dans le domaine sans être enregistrés et faire l’analyse des gaps,
- développer une base de données des organisations sur le genre liée au climat;
- stocker cette base de donnée dans le même serveur avec le système d’information climat auprès du centre des documentations et d’information géographique (CDIG).
Le directeur du Fonds national de l’eau (FNE) Tahir Abdel-aziz Awam a souligné que le projet (PRRCL) est une initiative du gouvernement du Tchad financée par le Fonds vert pour le climat et mis en œuvre par le Fonds national de l’eau (FNE) en tant que partenaire de mise en œuvre. “Ces jeunes et les femmes constituent un levier démographique important dans le pays. Force est de constater que l’épanouissement socioéconomique de ce groupe démographique rencontre certains défis dans cette région du monde”, fait-il la remarque.
Dans cette perspective, le PRRCL cherche à développer et valider en rendant disponible et accessible, au sens large à tous les acteurs, les informations sur le climat via un système d’information dans lequel la liste des organisations suscitées y figure. “C’est le lieu de rappeler ici que l’accréditation prochaine du FNE auprès du FVC constituera une réelle opportunité pour le Tchad en termes de financements des projets de lutte contre le réchauffement climatique”, indique le directeur Tahir Abdel-aziz Awam.