La caravane de sensibilisation et d’information qu’a entamé le Comité d’études et d’information des cadres du MPS (CEC/MPS), est à Pala. Un grand meeting est organisé ce jeudi 8 décembre, à l’hôtel de Ville. Le mot d’ordre est la préservation des acquis de la paix, l’acceptation de l’autre et le vivre-ensemble.
Le secrétaire général provincial du Mayo-Kebbi Ouest du MPS, dans son mot de bienvenue, déclare que tout le monde parle de la paix mais, personne n’aime la paix. “Il ne suffit pas de parler de la paix , plutôt croire en elle. Il ne suffit d’y croire, mais il faut l’a construire. Si la paix est une chose que les savants peuvent trouver dans leurs recherches on aura en abondance“.
Le premier vice-président du CEC/MPS, Dr Passiring Kedeu, souligne que la paix c’est l’amour sans frontières, le respect de son voisin , le pardon sans frontières, la paix est la clé du développement. « Au niveau du CEC/MPS, nous avons constaté que la balance sociale du Tchad est déficitaire, la haine est en train de prendre le dessus sur la paix et l’amour», a-t-il martelé. Et de poursuivre qu’il faut que la paix des premieres heures de l’indépendance revienne.
Vulgarisation des résolutions du DNIS
Hamid Djoumino, s’est appesantit sur les résolutions du dialogue national inclusif et souverain afin que dit-t-il les tchadiens puissent comprendre la vision du président de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno, pour les deux prochaines années accordées par les participants.
Il rappelle que les recommandations sont la paix, le retour à l’ordre constitutionnel et l’organisation des élections libres et transparentes. “Tout ceci le président de Transition a accepté en même temps de mettre en œuvre”.
Ainsi pour rendre effectives ces recommandations, l’équipe du CEC/MPS, pilotée par Hamid Djoumino, est passée dans la zone méridionale, pour dire à la population combien de fois la paix est importante pour la conduite à bon port de la transition.
“Si nous sommes ici avec vous, notre but ultime est de véhiculer le message de la paix, de sensibiliser et d’informer la population sur la nécessité du vivre-ensemble, la cohabitation pacifique… Sans cela la nation n’aura pas son sens. Le Tchad appartient à tous les Tchadiens. Où que nous soyons nous sommes chez nous“, a-t-il laisser entendre.