Le Public Interest Law Center (PILC), a lancé ce mardi 24 janvier, les ateliers de renforcement de capacité à l’intention du personnel, des partenaires de lutte, des animateurs, du comité de surveillance des quartiers, des parajuristes et des points focaux sur la prise en charge des violences faites aux femmes et aux filles en temps de crise.

Ces ateliers, selon les responsables du Public Interest Law Center (PILC), ont pour objectif de contextualiser les connaissances et techniques sur la prise en charge des violences surtout en temps de crise (inondations, répression des manifestations…) afin de continuer à offrir des services de qualité aux survivantes des violences faites aux femmes et aux filles en temps de crise.

Les violations des droits humains est une question d’actualité. Elle est plus présente que jamais dans nos sociétés. Nous tous ici présents, plus encore la jeunesse qui représente l’avenir de cette nation, sommes appelés à nous mobiliser pour lutter contre fléau“, martèle Allarassem Yemingar, responsable administratif du PILC.

Pour lui, en cette période de crise, chaque jour, on assiste à des cas de viol, de maltraitance et d’abus des droits des femmes. “Ces violences sont vécues dans les établissements scolaires, des lieux de travail et très souvent au sein même des familles. Des pères de famille censés veiller sur leurs progénitures abusent d’elles. Des maris bastonnent leurs épouses foulant ainsi au pied les efforts consentis jusque-là pour reconnaître à la femme des droits au même titre que l’homme“, remarque avec désolation Allarassem Yemingar, la situation des femmes et filles au pays.

Ainsi, poursuit-il, le présent projet “violences faites aux femmes et aux filles au Tchad : prévention et prise en charge“, financé par ONU Femme vient compléter les autres actions menées sur le terrain avec la contribution des partenaires.