Le Conseil national du patronat tchadien (CNPT), qui soutient le dialogue national inclusif, à travers un communiqué de presse, constate avec regret, le caractère insuffisamment inclusif dudit dialogue, notamment la non participation d’importants partis politiques et d’organisation de la société civile ayant posé des conditions.

Par ce communiqué de presse, le Conseil national du patronat tchadien (CNPT), observe malheureusement, la non prise en compte de sa contribution écrite sur le règlement intérieur, en ce qui concerne la légitimité du Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI), à désigner le présidium, le vote à main levée, le profil des membres du présidium.

Il dénonce l’insuffisance de consensus sur le contenu du règlement intérieur, et son adoption de façon impertinente puis la désignation d’une équipe du présidium non consensuelle et rejetée par la majorité des participants.

Pour le Conseil national du patronat tchadien, ce dernier point a soulevé des mécontentements et plusieurs corporations importantes ont acté leur retrait du DNIS. Le CNPT estime par ailleurs que la mise en place du présidium dans le tohu-bohu et au détriment de l’esprit du consensus prôné sur le règlement intérieur annihile tout espoir que le secteur privé avait mis dans ces assises.

« Dans ces conditions, le Conseil national du patronat tchadien (CNPT) estime que les conditions d’un dialogue sincère, serein et fructueux ne sont pas réunies. Le CNPT demande la suspension des travaux du DNIS, pour apaiser les tensions et ramener dans l’assemblée plénière les mécontents », écrit Bichara Doudoua, président du CNPT.