Le cabinet britannique de conseil en citoyenneté et de résidence Henley & Partners vient de publier son classement 2025 des passeports les plus puissants au monde. Dans cette nouvelle édition, le Tchad se positionne au 89ème rang mondial, permettant à ses détenteurs d’accéder à 53 destinations sans visa préalable. À l’échelle du continent africain, le pays se classe à la 38ème position, à égalité avec la République centrafricaine.
Dans ce classement qui évalue 199 passeports en fonction de leur capacité à permettre des voyages sans visa préalable, les Seychelles dominent le continent africain. L’archipel, classé au 25ème rang mondial, offre un accès à 156 destinations. Il est suivi par l’île Maurice (29ème rang mondial, 151 destinations) et l’Afrique du Sud, qui complète le podium africain avec un accès à 106 destinations (48ème rang mondial).
La position du Tchad dans ce classement reflète les défis auxquels le pays fait face en matière de mobilité internationale. Néanmoins, elle reste honorable dans la sous-région, devançant notamment la République démocratique du Congo (94ème rang mondial, 46 destinations), le Soudan du Sud (96ème rang mondial, 44 destinations) et le Soudan (97ème rang mondial, 43 destinations).
L’indice Henley & Partners, qui s’appuie notamment sur les données de l’International Air Transport Association (IATA), prend en compte non seulement l’accès sans visa, mais également les possibilités d’obtention de visa à l’arrivée, les permis de visite et les autorisations de voyage électroniques (AVE).
Sur le plan mondial, le passeport singapourien domine le classement 2025, offrant un accès sans visa à 195 destinations. Il est suivi par les passeports du Japon, de la Finlande, de la France et de l’Allemagne. À l’autre extrémité du classement africain, on retrouve la Somalie (102ème rang mondial), la Libye (100ème) et l’Érythrée (98ème).
Pour améliorer la position de son passeport dans les années à venir, le Tchad pourrait intensifier ses efforts diplomatiques et multiplier les accords bilatéraux facilitant la circulation de ses ressortissants. Cette démarche s’inscrirait dans une volonté plus large d’ouverture et d’intégration internationale, bénéfique tant pour les voyageurs d’affaires que pour le tourisme.