Après le décès ce 21 avril du pape François, les hommages pleuvent. Djitangar Edmond, archevêque métropolitain de N’Djaména, salue son engagement aux côtés des faibles et des minorités.
Apparu hier en public, le pape François semblait aller mieux. L’annonce de son décès a surpris beaucoup de personnes. ‘’Nous avons tous été surpris par la nouvelle de son décès. C’est dur mais en même temps il faut être reconnaissant pour le Pape parce qu’il aurait pu mourir un peu plus tôt. Ça nous aurait perturber toute la Semaine Sainte. Il a attendu que nous ayons fini toutes les festivités pascales. Le lundi de Pâques, il est parti. Pour nous, c’est une résurrection personnelle pour lui d’entrer dans la gloire de son Père. Perdre un pape, c’est perdre un guide, un pasteur’’, relate Djitangar Edmond.
En 12 ans, François a été au four et au moulin, défendant surtout les valeurs de gauche. ‘’C’est la première fois qu’un pape se prononce sur l’environnement. Il avait attiré l’attention sur le changement climatique. Le pape a été aussi le défenseur des pauvres. C’est un homme hyper dynamique. Il était sur tous les fronts. Il a fait des longs voyages, parfois de 10 jours. Que ce soient pour les personnes ou les Etats. Il a été la voix des sans voix’’, témoigne l’archevêque de N’Djaména.
Malgré son départ considéré comme une grande perte pour l’Eglise catholique, Djitangar croit en sa force de se relever et de traverser cette épreuve.