Le paludisme continue de tuer plus de personnes en Namibie et en Afrique subsaharienne que le COVID-19 et il est essentiel de freiner sa propagation, a déclaré jeudi l’ambassadeur du programme antipaludique d’Afrique australe Elimination 8 et ancien ministre namibien de la Santé, Richard Kamwi.

M. Kamwi a affirmé que le COVID-19 et le paludisme étaient tous les deux mortels et devaient être soignés avec persévérance.

Il a souligné que la Namibie, le Botswana, le Mozambique et le Zimbabwe connaissaient actuellement une grande augmentation du nombre de cas de paludisme tout en étant confrontés aux défis du COVID-19.

“La forte hausse du nombre de cas de paludisme pourrait être due à la résistance aux médicaments. Pour que nous puissions réduire le taux de mortalité du paludisme, il est nécessaire d’avoir recours au soutien du ministère et d’envisager de réunir les mécanismes de lutte contre le paludisme et le COVID-19”, a affirmé M. Kwami.

Selon lui, le paludisme demeure une sérieuse menace pour la société namibienne en raison des zones de reproduction massive des moustiques.

M. Kamwi a aussi fait envoyer des médicaments antipaludiques des pays du groupe Elimination 8 à la Namibie afin de réduire la propagation de la maladie.

A la réception de ce don, l’actuel ministre namibien de la Santé et des Services sociaux Kalumbi Shangula a déclaré que son pays continuerait de travailler en étroite collaboration avec le groupe Elimination 8 de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) pour freiner la progression du paludisme.

“Nous sommes ici pour témoigner du partenariat dans la lutte contre la propagation du paludisme et la Namibie continuera de donner la priorité à la lutte antipaludique et de travailler avec ses partenaires”, a ajouté M. Shangula.