Le Niger assure officiellement à partir de ce mardi, pour un mois, la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-on appris de source officielle à Niamey.

“Le premier enjeu est de se montrer à la hauteur de cette attente, c’est de démontrer la capacité de leadership et de médiation du Niger”, a déclaré lundi soir à la télévision publique Amina Djibo Diallo, secrétaire générale du ministère nigérien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Il revient également au Niger, pendant cette présidence, a-t-elle ajouté, “de remonter les préoccupations au niveau sous-régional, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le fait qu’il y a beaucoup de solutions africaines qui sont proposées aux problèmes africains à prendre au sérieux”.

Au cours de ce mandat, le Conseil de sécurité organisera des débats sur “la gouvernance mondiale post-COVID-19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale”, le rôle de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les écoliers et les conflits armés, ainsi que sur “les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et la paix et la sécurité”, a-t-on appris de source proche du dossier.

Pour rappel, le Niger a été plébiscité le 7 juin dernier, au titre de la zone Afrique, par 191 voix sur 193 des Etats membres, à la 88e Assemblée plénière de l’ONU à New York, comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour une période de deux ans.

A cette occasion, le chef de la diplomatie nigérienne, Kalla Ankourao, avait souligné que les priorités de son pays lors de ce mandat seront articulées autour des préoccupations nationales, sous-régionales et régionales, notamment “la lutte contre le terrorisme, les questions de paix et de sécurité, l’impact du changement climatique sur les questions de sécurité et de développement, la situation des femmes et des enfants dans les conflits armés”.

En plus des cinq membres permanents (France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Russie et Chine), le Conseil de sécurité comprend également dix membres non permanents élus pour une période de deux ans par l’Assemblée générale de l’ONU, en tenant compte d’une représentation géographique équitable.