Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin a rencontré ce vendredi 9 juillet 2021 les membres du Conseil des importateurs, des transitaires et des entrepreneurs (CONIT), le patronat et la Chambre de commerce. L’objectif est de dissiper le climat délétère entre les opérateurs économiques et les services de la Douane.

Les échanges entre le ministre des Finances Tahir Hamid Nguilin et les opérateurs économiques s’inscrivent dans le cadre des séries des difficultés rencontrées par les transitaires, transporteurs et entrepreneurs.

A en croire les membres du CONIT, depuis deux mois, des centaines de véhicules contenant des marchandises ont été empêchées d’entrer à N’Djamena à cause des nouvelles taxes imposées par les services de la Douane. Et, depuis une semaine, la Douane leur a imposé la confection de nouveaux badges donnant accès au terminal de N’guéli et au siège de la Douane.

Selon le ministre des Finances, le problème entre ces entités réside au niveau de l’application des textes de la CEMAC. « Les transitaires n’ont pas bien compris les textes qui sont entrés en vigueur et nous allons les sensibiliser », souligne la vice-présidente de la Chambre de commerce, Foudeibou Nimat Baroud.

Le ministre des Finances reconnait tout de même qu’il y a un peu trop d’exagération. Toutefois, dit-il, “on a trouvé les voies et moyens pour que tout se passe normalement. Nous avons convenu que la Douane peut octroyer davantage d’accès, pour le moment c’est limité à 4 personnes par société de transit au terminal’’.

Pour ce qui est de l’interprétation des textes, les différentes parties ont convenu que les textes de référence régissant les activités douanières restent ceux de la CEMAC. « Et s’il y a des réaménagements, il peut se faire en faveur des opérateurs économiques », soutient le ministre des Finances.

Il a été noté à la fin de la rencontre que le ministère des Finances, le CONIT, le patronat et la Chambre de commerce vont continuer à dialoguer afin de trouver une solution définitive. « Les problèmes sont derrières, nous devons davantage collaborer et permettre que tout se passe normalement », conclut le ministre des Finances.