Dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de son département, le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Passalé Kanabé Marcelin, a effectué ce mercredi 8 janvier 2025 une visite de contrôle dans plusieurs centrales électriques situées dans les 1er, 3e et 7e arrondissements de N’Djaména. Cette initiative visait à évaluer l’état des infrastructures électriques et à garantir leur bon fonctionnement pour répondre aux besoins croissants en énergie.
Accompagné d’une délégation comprenant le conseiller à l’Énergie auprès de la Présidence de la République, Assiyouti Mahamat, ainsi que des agents du ministère et des responsables de la Société nationale d’électricité (SNE), le ministre a pu constater les défis auxquels sont confrontées ces installations.
Lors de cette visite, Passalé Kanabé Marcelin a souligné que les déclarations du président les ont motivées à agir. À l’approche de la période de chaleur intense, il est urgent d’évaluer rapidement les différentes centrales, qu’il s’agisse de celles de la SNE ou des producteurs indépendants (IPP). “Nous sommes aujourd’hui à Farcha 1 et 2, où nous avons respectivement sept et trois groupes. Sur ces dix groupes, sept sont opérationnels. Il y a cinq mois, nous n’avions guère plus de trois groupes en fonctionnement. Parvenir à en relancer sept est déjà un progrès significatif”, a-t-il déclaré aux journalistes.
Le ministre a salué le dynamisme du directeur général de la SNE, qui fait avancer les projets de manière efficace. “Nous avons inspecté la centrale de Djambalbar, où se trouvent trois groupes ainsi que quatre groupes MBH. Actuellement, un seul groupe est opérationnel, produisant 3,5 mégawatts, et un autre presque réparé devrait produire une capacité équivalente, ce qui porterait le total à environ 7 mégawatts. Cependant, les deux autres groupes posent des problèmes complexes à résoudre.”
Selon le ministre, les 20 groupes émiratis génèrent actuellement 7 mégawatts avec une possibilité d’augmenter cette capacité d’un mégawatt supplémentaire. Il a également indiqué que la centrale d’Anda produit 24 mégawatts, mais seulement 12 mégawatts sont injectés dans le réseau en raison de problèmes logistiques qui doivent être résolus rapidement pour permettre l’injection des 30 mégawatts disponibles. “Le directeur général de la SNE a assuré qu’un travail est en cours et que des avancées sont attendues d’ici la fin du mois. Une équipe technique du ministère collaborera avec la SNE pour des évaluations régulières des travaux”, a-t-il ajouté.
“Actuellement, nous dépassons légèrement les 100 mégawatts selon le plan général. La demande actuelle est de 77 mégawatts, mais notre objectif est d’atteindre 150 mégawatts. Nous visons à disposer de cette capacité pour mieux faire face aux vagues de chaleur. Nous espérons qu’au moins une fois, les Tchadiens pourront surmonter cette période difficile des canicules, qui coïncide également avec le Ramadan”, a-t-il conclu.