Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Mahamat Seid Farah, a réuni ce 6 décembre, à la bibliothèque du lycée Félix Eboué, les parents d’élèves pour les exhorter à s’impliquer pour la reprise effective des cours.
Après avoir réuni le 2 décembre les responsables d’établissements scolaires pour les instruire de reprendre les activités le lundi 4 décembre, c’est au tour des parents d’élèves d’être convoqués par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Seid Farah.
Pour le secrétaire général, à la suite de la rencontre avec les délégués provinciaux et les responsables d’établissements, les portes des classes sont effectivement ouvertes et des enseignants se présentent mais, déplorent-ils, ce sont les élèves qui brillent par leur absence. C’est pourquoi cette rencontre pour demander aux parents de jouer leur rôle et d’emmener leurs enfants à venir au cours.
« Il n’y a plus de grève depuis le lundi donc vous devez suivre vos enfants pour qu’ils viennent effectivement au cours », lance-t-il. Selon lui, si les cours ne reprennent pas ce sont d’abord leurs enfants qui sont les premiers perdants, eux-mêmes les parents ensuite et le gouvernement après. C’est pourquoi, justifie-t-il, ils doivent s’investir pour que les enfants soient sur les bancs de l’école. Appel qui été lancé aussi par le président de la Fédération nationale des parents d’élèves du Tchad (Fenapet), Bamaye Mamadou Boukar.
En ce qui concerne les enseignants, le secrétaire général, Seid Farah, a indiqué que des mesures sont en train d’être prises et à partir de la semaine prochaine, les enseignants qui ne se présenteront en classe seront purement et simplement remplacés.
Il faut souligner que quelques parents ont pris la parole au cours de cette rencontre pour demander au ministère de changer d’approche et de négocier plutôt avec le comité de crise que d’imposer sa position.
Pour mémoire, le comité de crise du SET, qui estime illégal le bureau national dudit syndicat, a lancé une grève sèche largement suivie. Il exige le paiement des salaires et avantages coupés lors de la crise économique de 2016. Pour Mahamat Seid Farah, le gouvernement n’est pas à mesure d’accéder à cette demande.