Le ministère de la Santé a présenté vendredi le plan de contingence 2021 de lutte contre le paludisme.  Il permet d’assurer à la population l’accès aux services de base de qualité pour accélérer la réduction de la mortalité et de la morbidité liées au paludisme.

L’intervalle allant de juillet à octobre est une période de haute endémicité. C’est pendant cette période pluvieuse que le Tchad enregistre le pic causant d’énormes difficultés d’accès aux services de soins car les hôpitaux sont débordés.

Selon le rapport du Programme national de lutte contre le oaludisme (PNLP) de 2020, le paludisme représente la première cause de consultation avec 42% de l’ensemble des problèmes de santé, première cause d’hospitalisation avec 39% et première cause de décès hospitalier avec 32%. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 05 ans sont les plus touchés.

Au regard des dangers que représente ce fléau, le ministre de la Santé publique, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul fait savoir que les dispositions sont prises pour la dotation de l’ensemble des formations sanitaires des – ‘’ intrants de lutte contre le paludisme à savoir des médicaments, des moustiquaires imprégnés pour les enfants et les femmes enceintes lors des consultations et test rapide’’.  

« Il a été jugé nécessaire depuis l’année passé de prendre de nouvelles initiatives novatrices avec un plan de contingence multisectoriel incluant tous les aspects d’intervention au lieu de se limiter à la prise en charge et distribution des moustiquaires », souligne le ministre de la Santé.

Ce plan de contingence dispose de quatre axes d’interventions multisectorielle à savoir la communication/sensibilisation, le ramassage des ordures, la lutte antivectorielle, le traitement des eaux et la destruction des gites larvaires.