L’association women of science initiative in Chad (WOSIC), dans sa quête de maintenir les filles à l’école, a organisé une séance d’échange avec les responsables des lycées et collèges de Koundoul, le vendredi 20 janvier.

L’abandon scolaire précoce des filles est une réalité criante à Koundoul, dans la province du Chari Baguirmi selon l’observation des enseignants. Cette massive déperdition des filles au cycle primaire jusqu’au collège est une problématique multidimensionnelle (socioculturelle, communautaire, pédagogique, économique, etc). C’est pour remédier à cela que Women of science initiative in Chad (WOSIC) a initié cette rencontre afin de contribuer au maintien des filles à l’école en agissant sur les diverses sources de la déperdition.

Notre organisation veut combattre les stéréotypes et briser le silence à travers des actions de sensibilisation afin de maintenir les filles à l’école. Elle veut plaider auprès des institutions pour la création et la vulgarisation de nouvelles méthodes pour maintenir nos sœurs à l’école“, fait entendre Enock Ndopsady Mandoul, animateur pour la zone de Koundoul et chef d’équipe de WOSIC.

A travers ce projet d’insertion et du maintien des filles à l’école (PIMFE), WOSIC s’est fixé pour objectif de promouvoir la scolarisation et le maintien des filles et femmes à l’école. Une initiative appréciée par Rassembaye Hubert, Proviseur du Lycée – Collège Élite de demain de Koundoul, qui estime que ce sont les pesanteurs socioculturels qui empêchent le maintien des filles à l’école et qu’une large sensibilisation serait la meilleure des solutions.

Chacun des enseignants présents a donné son point de vu et conseils allant dans l’ordre de la sensibilisation que d’orientation non seulement des filles mais aussi et surtout des parents. Pour ce faire, le chef d’équipe de WOSIC a fait savoir que d’autres rencontres plus larges sont prévues afin d’écouter non seulement les enseignants, les élèves mais aussi les parents afin de solutionner à ce problème.