Le groupe Kempinski  chaîne d’hôtels de luxe allemande présente au Tchad pliera bagages bientôt. A cause du non renouvellement du certificat de gérance par la section Tchad de la compagnie libyenne pour les investissements africains (Laico) qui est propriétaire des lieux.

Les employés de l’hôtelier allemand sont en désaccord avec leur employeur, pour qui le personnel appartient à Leico et non au groupe. Ces derniers ne l’entendent pas de cette oreille, ils veulent avant tout engagement avec un autre gérant entré en possession de leurs droits sociaux. Les délégués du personnel ont portés l’affaire devant l’inspection du travail et disent avoir signé une convention collective avec Kempinski et non avec Laico.  Après avoir écouté les uns et les autres l’inspecteur tranche sur la base de la convention collective qui stipule qu’en cas de départ, Kempinski doit verser les droits sociaux. Tout en demandant à Kempinski de respecter son engagement un délai de deux semaines est accordé aux deux parties pour trouver une solution à l’amiable.