Le Groupe de réflexion sur l’avenir et la construction du Tchad (GRAC-Tchad), a organisé, ce jeudi, 9 décembre, une journée de réflexion sur le thème: “La lutte contre la corruption pour une transition apaisée”. Cette journée qui se déroule au Centre Al-mouna rassemblent les différentes forces vives de la nation.
La corruption est plus qu’une réalité au Tchad. Selon Transparence international, en 2020, le pays occupe la 160eme place sur 180, sur l’indice de la perception de la corruption dans le monde. Cela constitue une entrave pour le développement. C’est pour lutter contre cette pratique que le Groupe de réflexion sur l’avenir et la construction du Tchad (GRAC-Tchad) a organisé cette journée de réflexion, dédiée à la lutte contre la corruption, pour “prévenir, vérifier et enquêter sur toutes pratiques de corruption, de collusion et d’abus de confiance”.
Pour ce faire, il a fait former ses membre sur la lutte contre la corruption au Sahel, afin de lutter efficacement contre le terrorisme, les crimes organisés mais aussi contribuer au développement.
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En plus cela, il a formé plus de 1000 jeunes dans la lutte contre la corruption au Tchad. “Et nous continuons de faire le diagnostic pour faire des propositions objectifs et réalisables dans cette période de transition”, informe le président du GRAC-Tchad, Ahmat Larry, tout en saluant les efforts fournis par les autorités pour la lutte contre la corruption au Tchad.
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Pour GRAC-Tchad, il est impossible d’éradiquer la corruption “mais nous cherchons à la réduire au maximum avec l’implication de tous les acteurs de la vie socio-politiques du Tchad”, fait savoir Ahmat Larry.
Zara Sakawa, stagiaire