La 26ème session du Comité directeur du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a débouché, le 5 juin, sur plusieurs recommandations que le gouvernement et ses partenaires s’engagent à intégrer dans leurs actions.


Les échanges ont porté sur différentes sessions telles que le cap sur une meilleure gouvernance, les bonnes pratiques médicales pour les soins efficaces, la gestion des médicaments, la couverture vaccinale, la problématique des décès maternels, les services déconcentrés. De ces travaux, des constats et doléances ont été posés.« Je suis très sensible à vos doléances relatives aux conditions de travail qui limitent considérablement votre envie de bien faire. Je peux vous assurer de notre engagement à nous battre à vos côtés chers collaborateurs. Nous devons simplifier les efforts et les sacrifices à différents niveaux pour renforcer la performance. Et la résilience du système de santé d’un autre pays qui a profondément », lance le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.


Quelques recommandations ont été formulées aux acteurs impliqués dans la Prestation de soins de santé, Gouvernance, Ressources Humaines, etc.

Il est demandé :

Accélérer la mise en œuvre et le suivi-évaluation des recommandations des fora/assises de Médicaments, Vaccination, Nutrition, Santé de Reproduction ;

Accélérer l’élaboration et l’adoption du Code de la Santé Publique au Tchad ;

Intensifier les mesures préventives dans le cadre de la lutte contre le cancer notamment par l’introduire du vaccin HPV dans la vaccination de routine au profit des filles et garçons de 11 à 14 ans et le dépistage ;

Accélérer la mise en place du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU-Tchad) en commençant par la ville de N’Djamena ;

Adopter la Carte sanitaire pour faciliter la prise de décisions pour plus d’équité afin de rationaliser les demandes de créations des centres de santé de plus en plus croissantes et de restructurer les zones de responsabilités existants ;

Mettre en place un observatoire de la lutte contre la corruption au sein du Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale en impliquant les différentes corporations de santé ;

Mettre une commission ad hoc pour se pencher sur la gestion des Centres de Santé étatiques détenus et gérés par des tierces personnes y compris les centres de santé communautaires ;

Sanctionner systématiquement les agents en flagrance délit de vente parallèle des médicaments dans les formations sanitaires.

Accélérer le processus de départ négocié des agents contractuels pléthoriques dans les Hôpitaux ;

Identifier et mettre en œuvre des stratégies novatrices et adaptées pour attirer les personnels essentiels dans les zones austères.

Faire la situation des agents affectés et/ou en poste, en formation et la mettre à jour trimestriellement ;

Poursuivre le recrutement en personnel de santé essentiel pour la mise en œuvre du PMA et du panier défini pour la CSU etc.

Le ministre de la Santé promet qu’un mécanisme de suivi par sa direction générale se chargera d’interpeller les responsables pour mettre en application ces recommandations.