Le développement du secteur du numérique et sa normalisation a toujours été la préoccupation majeure des autorités et en particulier celui du jeune ministre en charge des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Dr Idriss Saleh Bachar.

L’organisation réussie de la 8ème édition du forum africain sur la gouvernance de l’internet est à l’actif de son ministère qui a été le partenaire de l’Union africaine, organisateur de l’évènement.  

Lors de son allocution à l’ouverture du forum africain sur la gouvernance de l’Internet, le ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication a reconnu que l’Internet est un puissant outil de développement et nos Etats doivent se l’approprier au regard de ses multiples avantages. « De même qu’il faut assurer sa bonne gouvernance afin d’éviter les dérives qui peuvent être préjudiciables à bien d’égard » met-il en garde.

Selon le ministre, l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement ne peut se réaliser sans l’apport de l’Internet qui révolutionne la vie des populations ainsi que celles des entreprises grâce aux nouvelles applications telles que la télémédecine, le télé-enseignement, l’e-administration, le e-commerce ou encore les opérations financières électroniques. « Ne pas tenir compte du déploiement des infrastructures et des réseaux large bande dans les stratégies nationales de développement peut gravement compromettre les perspectives de croissance économique et de lutte contre la pauvreté » continue-t-il. Mais, la double facette de l’Internet nécessite que des réflexions idoines puissent être menées en vue d’une utilisation appropriée.

Dans sa volonté de faire avancer les choses, Dr Idriss Saleh Bachar annonce que d’ici 2022, le Tchad ambitionne pratiquer le plus bas tarif de la sous-région ; atteindre un taux de couverture géographique d’internet de 47 à 55% et d’accroître le taux de pénétration de l’Internet de 35%. 

Dr Idriss Saleh Bachar promet que son ministère est investi de la mission d’élaboration et de la mise en œuvre des politiques en matière des TIC. « L’option est tout simplement d’œuvrer en vue de la promotion de l’utilisation responsable de l’Internet » conclut-il.

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