Suite à l’arrestation des leaders de la manifestation du samedi, 14 mai, parmi lesquels deux avocats et un leader syndical, le Conseil national syndical de l’UST (Union des syndicats du Tchad) demande à la centrale de l’UST de rompre le pacte triennal, signé en octobre 2021 et donne six jours au gouvernement pour libérer les personnes arrêtées.

Les leaders syndicaux sont en colère. Ils ont tenu un conseil extraordinaire ce mercredi, 18 mai, à la bourse du travail pour examiner la décision à prendre suite à l’arrestation de leaders de la marche du 15 mai, ayant occasionné le saccage de sept stations Total à N’Djaména.

Le Conseil national syndical de l’UST trouve inadmissible de « faire porter la responsabilité des actes de vandalisme isolés, perpétrés par des individus après ladite marche » aux leaders qui l’ont initié. De ce fait, il exige la libération sans condition de ces derniers, détenus à la Maison d’arrêt. Pour ce faire, il donne six jours au gouvernement, à compter de ce 18 mai.

Toutefois, les conseillers nationaux de l’UST demandent à la centrale de l’UST de se retirer du pacte social triennal, signé le 4 octobre 2021.  A savoir, une assemblée générale sera tenue le samedi, 21 mai pour prendre d’autres décisions qui s’imposent.