Il s’agit de N’Djaména, Sarh, Moundou, Abéché et Biltine qui accueilleront ce concours  avec 4021 candidats.

Ce concours s’annonce dans des polémiques. Les élèves de l’école nationale des agents sociaux et sanitaires (ENASS) contestent leurs participations, car selon eux ils sont venus dans l’école par un concours organisé par le ministre et leur sortie ne doit pas être conditionnée par un autre. Ils ont prévu des manifestations les jours du déroulement du concours.

Le Secrétaire général du ministère de la Santé publique,  Hamid Djerba  met en garde tous ceux qui tenteront de perturber le déroulement de cet examen unique. « Ils répondront de leurs actes », prévient le secrétaire du ministère.

L’État accorde l’autorisation aux établissements privés de concourir pour la formation des agents de la santé. « Il est donc normal que les jeunes formés dans ces écoles soient évalués au même titre que ceux de l’école publique afin de leur délivrer le diplôme d’État de fin de formation.  L’examen unique n’est pas un double examen qui est imposé aux élèves des écoles publiques de santé. Il entre dans le cadre régulier des examens organisés à la fin de trois années de formation. La reconnaissance des écoles privées par l’État impose un droit de regard du ministère de tutelle sur la qualité de formation », précise Hamid Djerba.