Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) s’insurge contre les autorités tchadiennes. Par un communiqué de presse signé de son président, le CTVC appelle toute la population de la capitale N’Djamena, a observé une journée ville morte ce lundi 24 octobre 2016 de 6 heures à 16 heures.
En effet, le collectif justifie son appel de paralyser les activités dans la capitale ce lundi 24 octobre 2016, par le fait que, depuis quelques mois, les Tchadiens vivent un calvaire sans précédent. Celui de condition sociale précaire dans laquelle l’écrasante majorité de la population tchadienne se trouve confrontée.
Cet appel de ville morte concerne, selon M. Dingamnayal Nely Versinis, toutes les populations de N’Djamena, femmes, hommes, fonctionnaires, retraités, étudiants, élèves, commerçants, taximen, clandomen (moto taxi), leaders d’opinion des 10 arrondissements de la ville de N’Djamena.
Le CTVC entend combattre une situation créée et entretenue par les quidams du régime contre notre survie, la survie de nos familles respectives d’une part et la prise en otage des ressources nationales d’autre part.
Par cette action, les membres du collectif dénoncent, entre autres, «les mesures prises par le gouvernement à l’égard des fonctionnaires, le gel des bourses des étudiants, la corruption érigée en système de gouvernance, la mauvaise gestion des ressources nationales, le non-paiement régulier des salaires des fonctionnaires, des subsides des maîtres communautaires et la bourse des étudiants, les détournements des deniers publics, des capitaux placés dans les paradis fiscaux, le non payement des créances des opérateurs économiques».
«Restez chez vous pour démontrer à nos fossoyeurs votre mécontentement. Faites-le, n’attendez pas qu’une autre personne le fasse à votre place», appelle M. Dingamnayal Nely Versinis.