Lors d’un point de presse organisé ce vendredi, 5 juillet, à Amsinéné dans le 1er arrondissement, le collectif des victimes de l’explosion du camp de la réserve stratégique (poudrière) dans les quartiers résidentiels adjacents des trois communes (1e, 2e et 10e) a exprimé son mécontentement quant au manque d’attention du gouvernement envers la population touchée par cet événement “malheureux et inattendu”.

Lors de ce point de presse, le collectif indique qu’aucun comité officiel n’a été mis sur pied pour soutenir et secourir les victimes de l’explosion pendant cette période pluvieuse, où plus de 80 % des maisons sont touchées et dont la plupart des victimes sont sous la pluie. “Nous sollicitons votre bienveillance, monsieur le président de la République, chef de l’État, afin de venir à notre secours vis-à-vis de cette situation alarmante car la majorité des habitants victimes de ces dégâts traversent des moments difficiles, surtout en ce moment de la saison pluvieuse”, appelle le porte-parole du collectif, Mahamat Hounene Issaka.

Le porte-parole du collectif informe qu’en dépit de la bienveillante déclaration du président de la République, jusque-là, aucune mission officielle n’a fait une action pour compatir et assister les victimes.

Pour rappel, dans la nuit du 18 au 19 juin 2024, une explosion s’est déclenchée à la poudrière de Goudji. Le bilan fait officiellement 10 morts, 161 blessés et des dégâts matériels importants.