Les 26 et 27 octobre a eu lieu à Yaoundé, au Cameroun, un rencontre bilatérale des directeurs généraux des Douanes du Cameroun et du Tchad autour du thème : « Gestion du transit non conventionnel entre le Cameroun et le Tchad : quels enjeux pour les deux pays ? ».

Le chef de la délégation tchadienne, Idriss Anour Abdelkerim du Tchad, a rappelé qu’une bonne part des flux commerciaux et des services du Tchad passe par le Cameroun. « Pour ce qui est du transit non conventionnel, nous devons consacrer des approches visant à le capitaliser dans l’intérêt de nos deux administrations et de nos deux pays », a-t-il déclaré.

Du côté camerounais, on déclare que c’est une démarche qui s’inscrit dans la longue tradition de collaboration harmonieuse et suivie entre les deux pays, toujours enclins à échanger sur les questions d’intérêts communs selon le représentant camerounais Fongod Edwin Nuvaga. Ceci permettra de lutter contre la fraude et la contrebande, la sécurisation des recettes fiscales et douanières ainsi que la promotion de l’intégration sous-régionale.

Il a poursuivi en affirmant : « Aujourd’hui, de nouveaux défis se sont greffés aux préoccupations courantes, et exigent la mise en commun de nos énergies, dans un contexte toujours marqué par la crise sécuritaire à nos frontières, à savoir : la gestion efficiente du transit non conventionnel ».

Pendant la phase de formulation des recommandations, les deux parties ont validé les corridors non conventionnels, les modes de conditionnement et de scellement des produits retenus, les dispositifs réglementaires, techniques, logistiques et humains. Sans oublier le timing des opérations arrêtées et la mise en place d’une unité spéciale de suivi.

Avec l’agence ecofin