La condition de la femme tchadienne comme partout ailleurs en Afrique reste très préoccupante tant pour elle-même, pour la famille que pour toute la société à cause de sa fragilité et de sa vulnérabilité.

Les rideaux se sont fermés une fois de plus sur la journée internationale de la femme. L’une des rares occasions de faire l’état des lieux relativement aux droits de la femme. C’est également l’opportunité de reconnaître la persistance d’inégalités entre les hommes et les femmes, mais aussi de sensibiliser à la nécessité d’éliminer les barrières qui empêchent les femmes de participer aux efforts de développement durable et d’en bénéficier.


Au Tchad, sur le chemin de l’autonomisation économique, les femmes sont freinées par des traditions discriminatoires et des clichés de genre. Cette image de la femme reléguée au rang de sexe faible ne permet pas l’épanouissement de la femme tchadienne dans son ensemble. Pourtant l’ investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive.


Pour Fouyaba Pambiang Irène, militante des droits de la femme et présidente de l’association Women Success, la femme tchadienne a toujours joué le rôle de femme au foyer qui dépendait continuellement de son mari. “Les barrières entravant l’autonomisation des femmes sont nombreuses mais le plus délicat est le problème d’accès aux ressources et opportunités. Il faut une politique ferme qui garantit aux femmes des ressources pour amorcer leur autonomisation mais aussi un environnement sociale favorable à ce sujet en combattant toutes les inégalités”, affirme-t-elle.


Fouyaba Pambiang Irène estime que les résultats sont assez positifs du simple fait que nous assistons à une progression du nombre des femmes leaders au Tchad.

Begoussou Walang Angeline, responsable du genre dans l’association Croix bleue tchadienne pour sa part affirme que les femmes tchadiennes doivent évoluer ensemble en association pour leur autonomisation et l’aboutissement de la parité.


Dangourbé Yves, stagiaire