Après deux jours d’échanges et de formations à N’Djamena, l’atelier de lancement du Projet 2025, organisé par l’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT) en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), s’est achevé le vendredi 10 janvier 2025. Cet événement a permis de poser les bases d’une stratégie solide visant à renforcer l’assistance juridique et la protection communautaire au bénéfice des populations les plus vulnérables.
L’APLFT lance un projet pour la protection des populations vulnérables
Les participants, issus de divers domaines humanitaires, juridiques et communautaires, ont acquis des compétences clés dans la gestion des cas de violences basées sur le genre (VBG), la prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PEAS), ainsi que dans la promotion de solutions communautaires inclusives.
« Ces deux jours ont été une étape cruciale pour jeter les bases d’une réponse coordonnée aux défis que nous affrontons. L’engagement collectif manifesté ici est porteur d’espoir pour l’avenir de la protection des droits humains au Tchad. », a salué Larlem Marie, coordonnatrice de l’APLF, l’engagement des participants.
Parmi les principales recommandations issues de cet atelier figurent le renforcement des mécanismes de signalement et de prise en charge des cas de VBG, la mobilisation des communautés locales pour prévenir les violences et l’intégration d’une approche participative favorisant la cohésion sociale.
Les participants se sont engagés à partager les connaissances acquises dans leurs localités respectives, tout en collaborant avec les autorités locales et les partenaires humanitaires pour mettre en œuvre les stratégies élaborées au cours de l’atelier.
Lors de la clôture, les représentants de l’APLFT et du UNHCR ont réaffirmé leur engagement à accompagner les acteurs locaux dans leurs efforts pour protéger les populations vulnérables et promouvoir la paix sociale.