Cette structure située au sein de l’incubateur numérique Wenaklabs, à N’Djamena, compte plus de 5 000 livres.

L’association Imp’acte met à la disposition des élèves, étudiants, mais aussi tout autre amoureux de la culture et de la lecture, une bibliothèque de plus de 5000 livres. Dans les rayons, les livres sont rangés en fonction des domaines.

Ainsi, il y a notamment ceux qui parlent de l’histoire du Tchad, de la France, de la religion, de l’anthropologie et de la sociologie. « Nous avons conçu cette bibliothèque comme un outil au service des lecteurs, et particulièrement au service des jeunes, objets de toute notre attention, car c’est au plus jeune âge que les affinités culturelles et intellectuelles se forment durablement », explique le président d’Imp’acte, Youssouf Mahamat Youssouf.

Avec ce don de 5 000 livres reçu d’une association basée en France, Imp’acte a informatisé ses services et compte aller sur un nouveau départ. « Une bibliothèque est une institution séculaire au service d’usagers dont les habitudes de lectures et les attentes évoluent de façon constante. C’est pourquoi elle est appelée à remettre en question ses méthodes pour rester en adéquation avec le temps mais aussi avec le besoin des usagers », poursuit Youssouf Mahamat.

En effet, cette modeste bibliothèque fonctionnait de manière « archaïque » avec 1 500 livres. Un état qui a occasionné une déperdition des documents de la structure.

Avant d’inaugurer cette structure, le directeur de la bibliothèque nationale, Nguinambaye Ndoua Manassé, a appelé les jeunes à se cultiver en visitant les bibliothèques. Car, justifie-t-il, la lecture informe, forme et transforme.

De gauche à droite, le directeur de la bibliothèque nationale et le président d’Imp’acte