KHARTOUM, 12 janvier (Xinhua) — L’armée soudanaise a annoncé samedi avoir tué 50 rebelles lors d’affrontements avec des insurgés armés dans l’Etat du Kordofan-Sud.

“L’armée soudanaise a repoussé vendredi une attaque menée par les rebelles du Front révolutionnaire soudanais dans les zones d’Al-Hamra et d’Al-Aihaimir dans l’Etat du Kordofan-Sud, et a tué 50 rebelles”, a indiqué samedi à Xinhua le porte-parole de l’armée soudanaise Sawarmi Khaled Saad.

“Les forces du Front révolutionnaire soudanais ont effectué des bombardements intensifs contre nos forces dans les secteurs d’Al-Hamra et d’Al-Aihaimir, et ont ensuite attaqué les deux zones dans l’objectif de prendre le contrôle d’avant-postes d’où ils pourraient bombarder la ville de Kadogli et ses civils innocents”, a-t-il ajouté.

L’armée soudanaise a infligé de lourdes pertes aux rebelles, a tenu à souligner le porte-parole, qui a précisé que l’armée avait notamment détruit quatre chars et saisi une grande quantité d’armes et de munitions. Il a également fait savoir que des soldats de l’armée régulière avaient été tués et blessés lors des affrontements.

“Cette attaque était un premier test pour les forces du Front révolutionnaire suite à la signature du texte baptisé “Nouvelle aube” (“New Dawn”), et elle est considérée comme une agression flagrante contre la patrie et les citoyens”, a poursuivi le porte-parole.

La semaine dernière, l’alliance du Front révolutionnaire soudanais et plusieurs partis d’opposition ont signé dans la capitale ougandaise de Kampala un texte baptisé “Nouvelle aube” (“New Dawn”) visant à renverser le gouvernement de Khartoum.

Plus d’une vingtaine de partis d’opposition, organisations de la société civile et mouvements de jeunesse ont signé ce document, conjointement avec l’alliance du Front révolutionnaire, qui rassemble les principaux mouvements rebelles darfouris, à savoir la branche Nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), ainsi que les factions d’Abdel Wahid Mohammed Nour et de Minni Minnawi de l’Armée de libération du Soudan (ALS).