Un papillon rouge, le sangaris, donnera son nom à l’opération militaire française qui se prépare en Centrafrique. Le choix de ce nom a été arrêté lundi matin par le président de la République François Hollande et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Selon nos informations, le conseil de sécurité de l’ONU se réunira au plus tard le jeudi 5 décembre à New York pour examiner la résolution autorisant le recours à la force et à une intervention militaire française en Centrafrique.
«C’est le feu vert que l’on attend depuis des mois» explique-t-on à Paris. Les soldats français épaulés par une force africaine pourront alors entrer en action et tenter de sécuriser ce pays d’Afrique centrale plongé dans le chaos par les bandes armées de la rébellion Séléka depuis mars 2013 et le départ du président François Bozizé.

Le compte à rebours est donc engagé à Bangui. La France qui accueille un sommet des pays d’Afrique le 6 et le 7 à Paris pourrait toutefois attendre la fin de cette réunion internationale pour démarrer le gros des opérations. «Ce sera sans doute autour du 7 ou du 8», confie un diplomate de haut rang.
La France retire ses derniers soldats du Kosovo

La Kfor, force de l’Otan au Kosovo, va être diminuée des 300 soldats Français, en raison de ses impératifs militaires au Mali et en Centrafrique. Selon des sources diplomatiques, la France continuera toutefois de participer à l’Etat Major de la force de l’OTAN et restera prête à envoyer de nouveaux renforts en cas de tensions. La Kfor, armée multinationale, a été mise en en place en 1999 sur résolution de l’ONU, après le conflit Kosovare. Elle compte quelque 5000 effectifs qui devraient progressivement quitter le petit Etat des Balkans, indépendant depuis 2008, d’ici juin 2014.

LeParisien.fr