Ce 9 janvier 2025, l’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT), en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), a officiellement lancé le projet d’assistance juridique, de prévention et d’atténuation des risques de violences basées sur le genre (VBG), ainsi que de protection communautaire. Cet événement a été marqué par un atelier de formation organisé à N’Djamena.

Ce projet, qui s’inscrit dans un contexte de crises humanitaires récurrentes, a pour objectif de renforcer le système national d’assistance juridique, de prévenir les VBG et de promouvoir une protection communautaire durable. Avec plus d’un million de déplacés (réfugiés, retournés et déplacés internes), le Tchad fait face à des défis considérables liés à la sécurité, aux droits humains et à la cohésion sociale.

Lors de son discours, Larlem Marie, coordonnatrice de l’APLFT, a souligné l’importance d’une approche collective et inclusive pour apporter des solutions pérennes. “Nous avons la responsabilité de fournir une réponse adaptée à ces crises complexes. Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme de cohabitation pacifique et d’autonomisation des communautés.”

L’atelier a permis aux participants de renforcer leurs compétences sur des thématiques essentielles, notamment la gestion des cas de VBG, la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (PEAS), ainsi que l’implication des communautés dans la protection de leurs droits.

Selon Larlem Marie, cet événement marque une étape clé dans la mise en œuvre d’un programme ambitieux, destiné à répondre aux besoins spécifiques des populations vulnérables et à promouvoir une cohabitation pacifique durable au Tchad.