D’ici un mois, les Tchadiens iront au dialogue national. Beaucoup de questions seront à l’ordre du jour parmi lesquelles celle des langues officielles.

Le groupe thématique No 2, l’un des cinq mis en place pour étudier différentes thématiques à inscrire au programme du dialogue national, a livré son rapport il y a quelques jours. Ce groupe a travaillé sur la thématique : « Forme de l’Etat, Constitution, réformes institutionnelles et processus électoral ».

Dans ses recommandations, ce groupe thématique du comité technique du CODNI estime qu’il convient de soulever la question des langues officielles au dialogue national inclusif pour y trouver des réponses « progressistes ». Ainsi, il recommande qu’outre les deux langues officielles que sont le français et l’arabe, il convient d’ajouter l’anglais comme une troisième langue officielle. « Une loi devra préciser les modalités d’enseignement et d’utilisation de cette langue ».

Il faut rappeler que lors de la campagne pour la présidentielle d’avril 2021, l’un des candidats en l’occurrence l’actuel Premier ministre Pahimi Padacké Albert, a promis que s’il était élu, il allait instaurer la langue de Shakespeare comme la troisième langue officielle du Tchad.

Il faut rappeler que le Tchad est officiellement bilingue depuis la constitutionnalisation de l’arabe, à côté du français, en 1996. Mais l’arabe peine à prendre véritablement ses marques.