Durant trois jours, les équipes de l’Agence d’administration des zones économiques spéciales (AAZES) et l’Agence de développement de l’Union africaine ont travaillé à l’élaboration d’un aide-mémoire.

Ce document définit notamment les domaines dans lesquels le pays va bénéficier de l’expertise de l’Agence africaine de développement. Il s’agit de la formation, la planification et les stratégies de développement des zones économiques spéciales.

‘’Dans le cadre de nos activités et les défis auxquels nous sommes appelés à faire face, nous avons écrit à l’Agence de développement de l’Union africaine. Avant d’aller vers nos partenaires habituels, nous avons voulu bénéficier de l’expérience, de l’appui et l’accompagnement de cette agence qui connaît les réalités africaines. Les zones économiques spéciales doivent être adaptées à nos besoins et réalités’’, explique Ousmane Djougourou, directeur général de l’AAZES.

Le Tchad a des ‘’capacités économiques énormes’’, souligne le directeur. Mais, ‘’nous peinons à mettre sur place une économie qui répond aux aspirations de notre population’’. Avec l’AAZES et les nouveaux partenariats qui se tissent, ‘’l’échec n’est pas permis’’.

A noter que l’installation des zones économiques spéciales est vivement critiquée par certains acteurs de la société civile, qui dénoncent un accaparement des terres, sans respect des textes en vigueur. Des protestations que le directeur de l’AAZES qualifie de ”calculs mesquins” des hommes politiques.