La première Conférence africaine sur la sécheresse, tenue à Windhoek, capitale namibienne, s’est terminée vendredi après l’adoption d’une déclaration appelant le soutien financier international à l’Afrique où 200 millions de personnes sont menacées par l’insécurité alimentaire.

La conférence d’une semaine a identifié des besoins spécifiques des pays africains pour réduire efficacement la sécheresse et développer un cadre stratégique permettant d’augmenter la résistance à la sécheresse.

La déclaration de Windhoek sur la résistance à la sécheresse a été adoptée par les chefs d’Etat participant à la conférence.

Les participants ont insisté sur la nécessité pour l’Afrique de mettre en place d’un fonds visant à réduire la sécheresse et de créer une équipe chargée de mettre en oeuvre les recommandations avancées par la conférence.

Le président namibien Hage Geingob a souligné jeudi l’importance de l’intervention du secteur privé et de la société civile pour faire face à la sécheresse.

Il faut environ 3 milliards de dollars américains pour aider les pays touchés par la sécheresse dans la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

Le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, Monique Barbut, a indiqué pour sa part que 65% des terres arables de l’Afrique sont touchées par la sécheresse, ce qui influence négativement l’économie africaine.

Barbut a proposé que l’Afrique établisse des projets d’irrigation pour les cultures et l’élevage.