Le président de la Dynamique citoyenne pour la protection des droits du consommateur (DCPDC), Moussa Mahamat Mahdi, a présenté le rapport d’analyses sur la farine « YES », commandées par son organisation ce mardi, 02 août.

Ce rapport d’analyses sur la farine « YES » qui a été présenté ce 02 août, aux journalistes, est le résultat de l’engagement de la Dynamique citoyenne pour la protection des droits du consommateur (DCPDC), qui selon son président, Moussa Mahamat Mahdi, ne peut rester indifférente face à la polémique et à l’inquiétude créée autour de ladite farine.

C’est en date du 26 juillet que la DCPDC, accompagnée de l’huissier-commissaire de justice, Manama Pierre, a procédé au prélèvement des échantillons des produits de maïs (son, graine et farine) de la société CPL, productrice de la marque de la farine « YES », pour le besoin des analyses qui sont faites à l’Hydrac, à Douala, informe Moussa Mahamat Mahdi.

Selon les résultats de ces analyses présentées par le président de la DCPDC, la teneur en aflatoxine dans la graine de maïs, le son et la farine analysés est inférieure à la limite donc pas dangereuse comme on le dit. Les résultats de ces « analyses sont dans la fourchette acceptable, selon la norme européenne relative au règlement (CE) N° 1881/2006 de la commission du 19 décembre 2006 et le règlement (UE) 2018/73 de la commission du 16 janvier 2018 », soutient Moussa Mahamat Mahdi.

Tout en se réjouissant de ces résultats, Moussa Mahamat Mahdi, « appelle à la modération des acteurs pris dans la spirale de ce fâcheux fait de société ». Mais, il exhorte la société CPL à soumettre régulièrement leurs produits aux analyses microbiologiques et physico-chimiques ; afin de mettre les consommateurs à l’abri de toutes les nuisances.

 Aussi, pour lui, ce débat autour de la farine « YES » doit amener le pouvoir public « à jeter un regard inquisiteur surtout les produits alimentaires de première nécessité en particulier ».