‘’ À chaque recherche sur Internet, chaque retweet, chaque mention « j’aime », nos empreintes numériques génèrent un nombre sans précédent de données, mais nous peinons à les utiliser pour le bien commun, et certains les exploitent délibérément à mauvais escient’’, souligne le rapport sur le développement humain 2021-2022 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Il est vrai que la technologie relève plus de l’arme à double tranchant que du remède miracle, estime le PNUD. L’institution prend l’exemple des technologies liées à la combustion fossile qui contribuent au réchauffement de la planète, tandis que la fusion nucléaire promet de « mettre le soleil en bouteille » et d’entrer dans une nouvelle ère d’énergie propre et illimitée.

Pareil pour Internet.’’ À chaque recherche sur Internet, chaque retweet, chaque mention « j’aime », nos empreintes numériques génèrent un nombre sans précédent de données, mais nous peinons à les utiliser pour le bien commun, et certains les exploitent délibérément à mauvais escient’’, déplore le rapport.

Dans cette course effrénée aux données à caractère personnel, peut-on lire, les géants de la technologie concentrent entre leurs mains un pouvoir de plus en plus grand sur la vie de tout un chacun. ‘’Tout l’enjeu pour nous consiste à orienter volontairement la technologie vers des solutions inclusives et créatives pour relever les défis d’hier et d’aujourd’hui, plutôt que de la laisser avancer librement comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et tout casser sur son passage’’,interpelle-t-il.

La technologie doit servir l’homme et non l’aliener.’’Nous avons besoin de technologies qui améliorent le travail plutôt que de le déplacer, qui provoquent des ruptures de façon sélective et non sans discernement’’, lit-on.