Le Centre d’étude pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a organisé ce 22 janvier, un échange sur le rôle de la société civile tchadienne face à l’extrémisme violent.

« Le Tchad est l’une des zones où il y a une récurrence inquiétante des conflits intercommunautaires », a souligné l’un des conférenciers, Pr François Wanoussi. Pour lui les mobiles de ces crises sont internes et « parce qu’il y a assez de vulnérabilité. On n’a pas assez investi dans le développement, et le vivre ensemble ».

Face à cela, les conférenciers ont indexé les organisations de la société civile. Les rôles que celles-ci doivent jouer afin de pousser le gouvernement à prendre la question de l’extrémisme violent à bras le corps.« Un véritable contre-pouvoir, la société civile a pour rôle de faciliter la justice sociale, apporter de critiques dans ce que les Etats font, défendre les groupes vulnérables ».


Selon eux, «la société civile tchadienne ne fait pas son travail. Il faut cesser d’être une société civile opportuniste, de la poche. Aujourd’hui on a une société civile corrompue, qui ne travaille pas. Il y a un problème de conscience qui se pose ».