Lors d’un point de presse animé ce 4 octobre, Me Alain Kagonbé a profité de l’occasion pour donner 48 heures à la Société nationale d’électricité (SNE) pour trouver une solution définitive au problème de coupure d’électricité.

Me Alain Kagonbé estime que cette société qui se veut nationale ne puisse ne serait-ce que couvrir d’abord la ville de N’Djamena qui est la capitale et l’image du pays. “La comédie a assez duré, le Tchad ressemble finalement à la case d’une vieille sorcière ou on peut obtenir tout ce qu’on désir, la SNE vend une image cynique, sinistre, occulte, opaque malheureuse”, s’emporte Me Alain Kagonbé qui trouve que “la plaisanterie de la SNE compte tenu des coupures d’électricité récurrentes dans la capitale est abusée”.

Me Alain Kagonbé, énumère les cas des hôpitaux et entreprises qui sont réellement dans le besoin de l’électricité dans les différents services pour les soins et les opérations mais la SNE fait de l’électricité un luxe. ” Le monde est malade on ne peut payer des médicaments conformes dans les pharmacies, car les pharmacies n’ont pas d’électricité pour conserver des médicaments, nous sommes dans le noir, les entreprises ne peuvent travailler car ça arrive à 0h et 5h, 6h du matin l’électricité est partie”, décrie-t-il.

La SNE par contre, indique l’avocat, est stricte et ponctuelle quand il s’agit de donner les factures à ses clients. ”Ne payez pas un mois ou deux mois et vous allez voir, on viendra couper parfois sans préavis, l’électricité nous l’avons peut-être trois ou quatre fois par mois, les factures ne changent pas et on ne sait pas les préjudices qu’on nous cause”, regrette Me Alain.

L’avocat donne à la SNE 48 heures pour trouver une solution définitive au problème d’électricité. ” Si toutes les villes et les quartiers ne sont pas éclairés comme il se le doit, je compte lancer une pétition en ligne pour engager la poursuite de la SNE voir même la liquidation de la SNE, car elle ne sert à rien”, conclut-il.

Aristide Nguemadji, stagiaire