Les conseillers municipaux de la mairie centrale de N’Djamena sont en session ordinaire ce vendredi 25 février 2022. Cette première session de l’année est consacrée à la validation du budget primitif de l’année 2022.
Avant que les conseillers ne s’attardent sur le budget qui leur sera présenté par une commission, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, dans son mot d’ouverture est revenu sur le bilan de son équipe après 10 mois passés à la tête de la commune. « Le 16 avril 2021, j’ai été élu maire de la ville d’une session extraordinaire qui a été suivie de mon installation, le 19 avril 2021. Cela fait dix mois aujourd’hui que mes adjoints et moi-même sommes à la tête de cette commune. A cet effet, il me parait judicieux de vous dresser un bilan de notre gestion au début de cette session. Sachez qu’elle n’a pas été facile », a lancé Ali Haroun.
Le maire a égrené un chapelet d’actions menées sous sa houlette. On peut retenir la mise sur pied d’une commission pour le curage des caniveaux durant et après la saison pluvieuse passée; une grande opération d’élimination des dépôts d’ordures sauvages sur l’ensemble de la ville; un recensement physique du personnel pour maîtriser la masse salariale et l’effectif exact des agents; le renforcement de la commune en engins des travaux publics, etc.
Ali Haroun informe aussi les conseillers municipaux que la commune a eu et continue d’avoir de bonnes relations avec les divers acteurs de la société et les différents partenaires. « Les relations avec la tutelle, nos partenaires au développement telle que l’Agence française de développement, les associations des jeunes, sont également au beau fixe. Chacun selon ses compétences, a apporté son appui aux actions que nous menons en faveur du développement de notre cité capitale », a-t-il évoqué.
En fin, le maire informe que les conseillers vont durant cette première session examiner et adopter le projet de budget primitif 2022 qui sera soumis à leur appréciation. Ce projet, informe-t-il, s’élève en recettes et en dépenses à plus de 13 milliards contre environ 12 milliards pour le budget de 2021.
Lançant officiellement cette session, le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Brahim Seid, a tenu à rappeler aux conseillers l’importance de la tenue de session budgétaire. « Cet exercice auquel vous êtes habitués depuis votre mandat, est d’une grande importance, car c’est le fondement même de la gestion de cette institution», explique-t-il avant de relever les nécessités en ce sens : « Ce budget doit prendre en compte les préoccupations de la population qui sont entre autres l’assainissement, l’éclairage public, le curage des caniveaux et l’embellissement de la cité».
Signalons enfin que sur les 28 conseillers municipaux que compte la commune de N’Djamena, 26 sont présents à cette session, 02 se sont excusés.