Le coordonnateur du Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL), Sosthène Mbernodji, par un point de presse ce mardi 18 avril, tient à porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale le cas des 17 jeunes arrêtés à la suite des manifestations du 20 octobre 2022, qui croupissent à la maison d’arrêt de Moundou, sans que leur procès ne soit ouvert.

17 jeunes manifestants, à la suite des événements du 20 octobre 2022, croupissent à la maison d’arrêt de Moundou sans que leur procès ne soit ouvert et ces derniers n’ont, non plus bénéficié de la grâce présidentielle accordée à tous les marcheurs. “Pourtant, ceux de N’Djaména, pour la plupart déportés à la haute prison de sécurité de Koro-Toro, ont été jugés, condamnés et graciés pour quelques-uns”, fait savoir le coordonnateur du MCPL, Sosthène Mbernodji.

Selon lui, ces détenus de Moundou, dont certains ont été arrêtés chez eux jusqu’à la date du 7 novembre 2022, souffrent de différentes pathologies alors que les demandes de mise en liberté pour les malades ou les étudiants introduites par leur conseil auprès du juge n’ont pas eu une suite favorable. “Nous apprenons que le juge en charge de leur dossier serait malade et en séjour médical à N’Djaména. Nous éprouvons de la peine à comprendre ce qui se passe au tribunal de grande instance de Moundou face à ce dossier”, déclare-t-il.

Et le coordonnateur du Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL), Sosthène Mbernodji de s’interroger “Qu’attend-on pour les juger ? Ou y a-t-il des mains invisibles derrière ce dossier ? A ce jour, ils ont au total 6 mois de détention préventive et ne sont ni jugés ni condamnés. Par conséquent, ils doivent purement et simplement recouvrer leur liberté”.

Par ailleurs, conclut le coordonnateur du MCPL, qu’il a appris que beaucoup d’autres manifestants du 20 octobre sont restés captifs dans les prisons de Klessoum, Doba, Koumra, Moussoro et Koro-Toro et dont il réclame leur libération.