La Convention tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH) condamne « la tuerie sauvage » survenue dans la sous-préfecture de Koumogo, province du Moyen-Chari, ayant fait une dizaine de morts. Elle exige des autorités d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

La CTDDH rappelle dans son communiqué qu’un corps sans vie d’un éleveur est découvert aux alentours du village Sandana et dont le constat fait par certaines autorités révèle d’une mort accidentelle.  Cette thèse, ajoute la CTDDH, n’a pas convaincu les parents de la victime qui ont ouvert le feu sur les villageois entrainant la mort de plusieurs d’entre eux.

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La Convention tchadienne de défense des droits de l’homme dit regretter l’usage de la force comme mode de règlement des conflits et déplore les pertes en vies humaines. L’organisation indique que la recrudescence des conflits intercommunautaires depuis plusieurs années est le résultat de ”la mauvaise politique érigée en mode de gouvernance”.

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La CTDDH exige l’arrestation des auteurs et leur traduction « immédiate » devant les juridictions compétentes.