Lors d’une cérémonie organisée ce 9 mai 2025 dans un hôtel de N’Djamena, le parti Convergence du Peuple pour l’Indépendance Intégrale (CPI) a officiellement lancé ses activités.
Dans son discours inaugural, le président de ce nouveau parti se réclamant du panafricanisme, Louweadoum N’gardomty Blanchard, a dressé un bilan sombre des crises, conflits, rébellions, coups d’État et périodes de transition qui ont marqué l’histoire du Tchad depuis son indépendance, mettant le pays « à genoux ».
Il a également dénoncé la gestion actuelle du pays depuis la disparition du Président Idriss Deby Itno. « Alors que le monde avance, le Tchad semble condamné à l’immobilisme, voire à la régression. Pris dans les filets d’un groupe d’individus préoccupés uniquement par leur propre intérêt. Nous disons : trop c’est trop ! », a clamé Louweadoum N’gardomty Blanchard, évoquant au passage de « tueries répétées orchestrées pour des intérêts égoïstes ».
Face à ce constat, la CPI dévoile un programme politique ambitieux, axé sur la refondation de l’administration. Ce programme prône la méritocratie, la transparence, une décentralisation effective et la formation continue des agents de l’État.
Le président de la CPI n’a pas manqué de souligner les failles du système éducatif, les défis économiques et les obstacles rencontrés par les jeunes et les femmes dans leur quête d’épanouissement. « Le parti CPI est né d’un constat lucide et d’une volonté inébranlable : celle de rétablir l’indépendance réelle du peuple tchadien sur les plans politique, économique, éducatif, culturel et diplomatique », a-t-il conclu avec détermination.
Louweadoum N’gardomty Blanchard qui était dans l’associatif avec l’Union des jeunes nationalistes (UJN) franchit le pas en embrassant la politique.