Réunissant 13 partis politiques, la Coalition républicaine contre l’impérialisme et l’ingérence extérieure a vu le jour ce 22 janvier.
“Le Tchad, notre pays, affiché comme État indépendant et souverain depuis le 11 août 1960 n’en est pas un’’, croit fermement la Coalition, soutenant que ses ressources, son système politique, éducatif et sa direction ”sont entre les mains de la France, qui s’accapare de tout, contrôle tout et dicte tout’’.
La Coalition accuse aussi d’autres puissances étrangères, sans les nommer, “d’influencer, contrôler et exploiter à souhait non seulement les ressources naturelles de notre sous-sol, mais aussi nos droits et libertés d’exister en tant que peuple”.
En clair, la Coalition cite le système de coopération militaire ‘’sans avantages’’, des bases militaires permanentes, du système de “prédation’’ économique, du F.CFA, du système de domination culturelle, etc.
Les initiateurs de cette Coalition veulent ainsi mettre fin à toutes ingérences extérieures et défendre les intérêts du Tchad, qui ‘’se doit d’être libre, véritablement indépendante et souveraine’’.
Elle rappelle la France et les partenaires du Tchad qui se disaient opposés à “un schéma de succession dynastique, qu’il n’y a plus d’excuses à traîner les pieds dans les conciliabules, les hésitations et les nuances dans vos chancelleries’’.
La Coalition est composée notamment de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP) de Max Kemkoye, Les Démocrates du Pr Avoksouma Djona, Les Patriotes de Nasour Koursami.