ANNONCE – Récit de l’intervention d’urgence de la CNPCIC sur la piste sud du Tchad durant la saison des pluies

Le 6 octobre, l’atmosphère sur place s’est immédiatement réchauffée quand le dernier chargement de terre a été versé dans la brèche de la rivière après le lent passage des véhicules de chantier. Les habitants en liesse ont suivi les véhicules de chantier avec enthousiasme, courant joyeusement en chantant et en riant. Tout le monde a célébré ensemble la restauration de la « Route de la Vie ».

La piste sud de Ronier à Djouman s’entend sur une longueur totale de 126 kilomètres. Elle est la route principale reliant ces deux lieux de la région de Bangor au Tchad. De nombreux résidents locaux vivent le long de cette route, elle est ainsi connue sous le nom de « la Route de la Vie ». Depuis le début de la saison des pluies en 2024, la région a connu les précipitations les plus élevées de ses 74 ans d’histoire. Depuis le 2 septembre, de nombreux tronçons de route ont été endommagés à cause de pluies de forte intensité et fréquence. La brèche la plus profonde atteignait une profondeur de 3,2 mètres, avec une longueur maximale d’ environ 70 mètres. Notamment entre les sections des 24 et 68 kilomètres, il y avait 13 brèches et toute la route était complètement interrompue. Cette période était la saison de la migration du bétail, et les vaches qui pataugeaient dans l’eau avaient peur et n’arrêtaient pas de gémir “meuh”. La pluie avait également perturbé la logistique, les produits de première nécessité étaient devenus rares et le prix de l’essence et du diesel locaux avaient triplés, la situation avait engendré beaucoup de difficultés pour la vie quotidienne et les déplacements des habitants de la communauté locale du long de la route.

Après avoir pris connaissance de l’incident, la CNPCIC a pris l’initiative de contacter le gouvernement communautaire local et de coordonner de nombreuses unités chinoises, telles que GBI, CSI, CGWIC, GWDC, Anton, Queentec, CPECC, afin de former une équipe de secours. Un grand nombre d’installations de contrôle des inondations telles que de conteneurs usagés, de sacs de sable, de cages ont été préparé et près de 30 véhicules d’ingénierie tels que de grues, chariots élévateurs, excavatrices, camions ont été déployés pour effectuer des opérations d’urgence sur des tronçons de route endommagés. Afin d’assurer le bon déroulement des travaux d’urgence, la CNPCIC a travaillé en étroite collaboration avec la communauté pour mener des inspections sur place sur des sections de route endommagés, évaluer l’étendue des dégâts et établir des plans d’urgence et de construction.

Il était impossible de circuler en voiture à cause des pluies continues et des routes endommagées. Les membres d’équipe ont dû inspecter des dizaines de kilomètres de routes endommagées à vélo. Lorsqu’ils rencontraient des segments de route inondée, la seule solution pour traverser était de retrousser le pantalon et transporter le vélo dans l’eau pieds nus. À la fin de la journée, leurs pieds étaient enflés et ils ne manquaient pas d’égratignures sur les jambes. Cependant, personne ne se plaignait, tout le monde se concentrait pour chercher comment réparer la brèche le plus rapidement possible : un conteneur de 12 mètres de long a été enterré au bord de la rivière pour détourner le courant ; pour les petites brèches, elles ont été rapidement colmatées en déchargeant des sacs de sable et en coulant des cages; pour les endroits avec un écoulement de l’eau rapide, des conteneurs de plusieurs tonnes ont été placés mais ont aussitôt emportés par le courant, par conséquent, des piliers en ciment ont été utilisés comme points d’ancrage et des sacs de sable et de terre ont été ensuite placés afin d’ajouter du poids et d’assurer la stabilité. Sachant que la réparation de la brèche nécessite une grande quantité de terre, les habitants ont activement coopéré à la collecte de terre et ont fourni une grande aide pour remplir les sacs de sable…

Après 34 jours consécutifs d’efforts conjoints et de travail acharné des peuples chinois et tchadien, toutes les brèches sur la piste sud allant de Ronier à Djouman ont été colmatées avec succès et la circulation de la « Route de la Vie » a été rétablie. La complétion de cette réparation d’urgence a apporté un soulagement aux habitants des deux côtés de la route. Cela démontre l’engagement et le dévouement de la CNPCIC en tant que entreprise citoyenne et vertueuse qui a suscité de nombreux éloges et obtenu le respect de la part des membres de la communauté. Les peuples ont travaillé ensemble pour surmonter les difficultés, cela reflète les bonnes relations entre la Chine et le Tchad et démontre une véritable amitié entre les deux pays.