Le consortium CLIP Tchad, Lead Tchad et Public Interest Law Center (PILC) organise ce mercredi 20 mars à N’Djamena une session de sensibilisation sous forme de dialogue intergénérationnel avec les étudiants de l’université d’Abéché et des instituts d’enseignement sur la notion de l’égalité homme-femme. Les assises dureront deux jours.

Ngarasel Ronel Tabita, représentante du consortium CLIP Tchad, Lead Tchad et PILC, a indiqué que cet atelier constitue l’aboutissement d’un travail collectif et considérable mené en étroite collaboration avec le consortium, Lead Tchad et PILC pour rendre visible les actions de promotion de l’équité et l’égalité entre les femmes et les hommes et la nouvelle génération que les participants représentent.

“Les inégalités de genre sont ancrées dans la société tchadienne et représentent un défi au respect des droits des femmes et filles au développement du pays. Force est de constater que les inégalités et les disparités de genre s’observent encore dans tous les domaines de la vie politique, économique et socioculturelle au Tchad et nous projettent dans des défis majeurs auxquels nous devons faire face”, a-t-elle rappelé.

La secrétaire générale du ministère de la Femme et de la Petite enfance, Moudalbaye Appoline a, quant à elle, souligné que la lutte pour les droits des femmes est une question qui occupe une place importante dans les actions des institutions étatiques, des organisations internationales et celles de la société civile au Tchad. Selon elle, les violences basées sur le genre prennent de plus en plus une proportion inquiétante.

“Elles sont visibles mais demeurent taboues. Elles sont traumatisantes mais malheureusement gérées avec beaucoup de complaisance et moins de rigueur. Elles prennent racines partout, dans nos maisons, sur le chemin, dans nos lieux de travail, dans les foyers. Les violences les plus récurrentes et pernicieuses se passent dans la famille et dans la communauté”, dit-elle.

Les thématiques retenues pour cette activité sont la réduction des vulnérabilités intersectionnelles, l’autonomisation des femmes et filles à travers le commerce digital, l’ intersectionnalité, le sexisme et le racisme.